PENSÉES RAPIDES : Aimer et se perdre
PENSÉES RAPIDES : Aimer et se perdre
Une vague de beauté qui nous parvient d'une salutation, d'un sourire, d'un geste, d'un lieu, d'une âme, d'où qu'elle vienne, nous submerge et nous surprend plus que jamais. Il y a tant d'êtres humains précieux que nous avons rencontrés dans notre vie, d'une part nous avons la certitude d'avoir appris à les aimer, mais d'autre part nous ressentons de plus en plus fortement la peur de les perdre. Ceux d'entre nous qui aiment les gens pour leur présence, pour leur sensibilité, pour leur beauté, pour les émotions qu'ils nous ont procurées, peu importe que nous les ayons connus pendant des fragments de temps ou des décennies, nous avons peur de perdre ces éléments d'humanité souriante et partagée. Nous craignons leur éclipse. Cela se produit lentement, commence tranquillement, presque sans s'en rendre compte. Un appel téléphonique en moins, un souhait ou un message oublié. Nous en perdrons d'autres, par notre choix ou le leur. Certains resteront avec nous, il suffira de croiser un élément commun, une photo, une chanson à la radio, et nous nous souviendrons d'eux et sourirons tendrement. Des pensées affectueuses et des souvenirs de la vie vécue ensemble nous envahiront. Peu importe le moment où cette rencontre s'est produite. Nous nous demanderons ce que fait cette personne, comment elle fait face à ses difficultés, si elle est heureuse. Il sera émouvant de se souvenir de la vie apprise ensemble. Une fois de plus, nous garderons cette photo ou éteindrons la radio, en essayant de nous débarrasser du sentiment d'avoir perdu une partie importante de nous-mêmes avec eux.
Une vague de beauté qui nous parvient d'une salutation, d'un sourire, d'un geste, d'un lieu, d'une âme, d'où qu'elle vienne, nous submerge et nous surprend plus que jamais. Il y a tant d'êtres humains précieux que nous avons rencontrés dans notre vie, d'une part nous avons la certitude d'avoir appris à les aimer, mais d'autre part nous ressentons de plus en plus fortement la peur de les perdre. Ceux d'entre nous qui aiment les gens pour leur présence, pour leur sensibilité, pour leur beauté, pour les émotions qu'ils nous ont procurées, peu importe que nous les ayons connus pendant des fragments de temps ou des décennies, nous avons peur de perdre ces éléments d'humanité souriante et partagée. Nous craignons leur éclipse. Cela se produit lentement, commence tranquillement, presque sans s'en rendre compte. Un appel téléphonique en moins, un souhait ou un message oublié. Nous en perdrons d'autres, par notre choix ou le leur. Certains resteront avec nous, il suffira de croiser un élément commun, une photo, une chanson à la radio, et nous nous souviendrons d'eux et sourirons tendrement. Des pensées affectueuses et des souvenirs de la vie vécue ensemble nous envahiront. Peu importe le moment où cette rencontre s'est produite. Nous nous demanderons ce que fait cette personne, comment elle fait face à ses difficultés, si elle est heureuse. Il sera émouvant de se souvenir de la vie apprise ensemble. Une fois de plus, nous garderons cette photo ou éteindrons la radio, en essayant de nous débarrasser du sentiment d'avoir perdu une partie importante de nous-mêmes avec eux.