RÉFLEXIONS RAPIDES : NOUS SOMMES TOUJOURS EN CRISE

RÉFLEXIONS RAPIDES : NOUS SOMMES TOUJOURS EN CRISE

Réflexions rapides : nous sommes toujours en crise
Nous avons été en crise pour des questions financières internationales. Nous avons été et sommes toujours en crise pour Covid. Nous avons été et sommes en crise à cause de la guerre. Nous serons en crise par manque d'énergie. Aujourd'hui, en Italie, nous vivons une profonde crise institutionnelle, politique et sociale comme jamais auparavant après la guerre. Crise de la Présidence de la République, qui a dissous les chambres et convoqué des élections politiques contre toute logique. Crise au Parlement qui a divisé par deux le nombre d'employés déclenchant une guerre sans merci pour prendre le contrôle des commissions parlementaires. Il y a la crise des électeurs, qui iront voter selon des règles établies par une loi électorale bâclée et à mon avis aussi inconstitutionnelle. Pendant ce temps, le pays s'appauvrit et toutes ces crises ne s'habituent pas à vivre en temps de crise, loin de là. Les malaises produits par ces crises nous causent de l'anxiété, de la peur, et en même temps révèlent et occultent le problème de chacun de nous et de nous tous : comment vivre sa vie, comment vivre avec les autres, comment savoir Direct. Ces crises font avancer les erreurs, les illusions, les incertitudes, les malentendus et nous ne nous opposons à aucun enseignement pour les diminuer et les rendre vivables. Le mot crise dans notre langage contemporain a pris des dérives dans tous les domaines, sociaux, politiques et culturels, et a acquis le sens d'incertitude, cette incertitude qui est utilisée par les médias pour augmenter les profits, mais qui provoque de l'anxiété et génère de l'agressivité envers les plus faibles. , produisant la désintégration sociale et cette fois aussi la désintégration de l'Europe. Un défaut italien serait catastrophique pour toute l'UE. Cet état destructeur ne peut être combattu que par le développement de forces innovantes et d'une capacité culturelle convaincue capables de transformer et de régénérer l'ensemble du système social. Cette condition précaire conduit à la crise de l'éducation qu'il faut concevoir dans sa propre complexité, qui renvoie à la crise de la complexité sociale et humaine, crise qu'elle traduit et aggrave. En même temps, les forces capables d'inverser la crise sociale pourraient émerger en elle. Elle pourrait former des adultes plus capables que ceux d'aujourd'hui, plus capables d'affronter leur propre destin et de faire s'épanouir leur propre vie, plus capables de connaissances spécifiques, de comprendre les complexités humaines, historiques, sociales et planétaires que nous ne pouvons plus oublier. Mais aussi capable de reconnaître les erreurs et les illusions dans la connaissance, la décision et l'action et aujourd'hui encore plus capable de contenir les incertitudes de l'aventure humaine. Savoir vivre, problème pour chacun de nous, est au cœur de la problématique et de la crise de l'éducation. Ci-dessus : un magnifique paysage italien "Ponte degli alpini" (nous rappelle l'unité des Italiens)